Comment XN-31 accélère l'analyse du paludisme au laboratoire du Dr Wisplinghoff, à Cologne
Le laboratoire du Dr Wisplinghoff de Cologne mène des recherches depuis plus de 40 ans et s’est considérablement développé ces dernières années. « La proportion des envois en provenance du secteur hospitalier en particulier a augmenté », déclare le Dr Olav Gressner, spécialiste en médecine de laboratoire et chimie clinique. « Nous recevons désormais davantage d’échantillons sanguins avec suspicion de paludisme, ce qui a augmenté les demandes pour des diagnostics ciblés pour cette pathologie. »
Afin de répondre à cette demande, le laboratoire a décidé d'acheter l'analyseur XN-31 qui renseigne les types de plasmodium et quantifie leur concentration dans un processus totalement automatisé. « C’est un grand soulagement, cela nous fait gagner beaucoup de temps », explique le Dr Dennis Hoffmann, directeur technique du laboratoire. Le Dr Gressner en convient : « Tout commence par nos processus. Auparavant, les échantillons pour lesquels on soupçonnait la présence de paludisme étaient d'abord envoyés au service de microbiologie. Aujourd'hui, ils sont directement envoyés au laboratoire central, sur l’analyseur XN-31. » Ce changement a permis d’optimiser le parcours de l’échantillon, de son arrivée à son évaluation. « Il s'agit d'un point essentiel car les échantillons de paludisme sont la priorité absolue de notre laboratoire. Ils sont analysés aussi vite que possible. »
Dès lors, la logistique s’est accélérée et les délais nécessaires pour exclure les échantillons négatifs ont été réduits. « Avant le XN-31, nous devions toujours analyser les échantillons, en commençant par passer une goutte épaisse au microscope. Cela prenait presque 30 minutes. » XN-31 permet de confirmer ou d’infirmer une suspicion de paludisme en quelques secondes, ce qui accélère considérablement le flux de travail. Autre avantage considérable : nous pouvons réaliser des analyses de dépistage du paludisme très rapidement, y compris la nuit et le week-end. « L’examen peut désormais être réalisé facilement et rapidement, sans que l’on ait besoin d’avoir des techniciens spécialisés sur place, au service de microbiologie », confirme le Dr Hoffmann, qui travaille au laboratoire depuis 13 ans.
Rapporter le paludisme dans sa valise
Le Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (CEPCM) a confirmé que le nombre de diagnostics du paludisme augmente actuellement en Europe. Un rapport, publié récemment, a recensé 8 641 cas dans l’Union européenne en 2019, dont 99 % ont été confirmés. Une tendance saisonnière prononcée a été observée dans tous les pays : les cas augmentent immédiatement après les vacances d’été, autrement dit entre juillet et septembre. Le pays présentant le plus grand nombre de cas était la France, suivie du Royaume-Uni et de l’Allemagne, qui ont constaté une hausse de 10 % des cas par rapport à l’année précédente.
Le laboratoire du Dr Wisplinghoff constate la même tendance. Un nombre particulièrement important d’échantillons avec suspicion de paludisme arrivent après les vacances. Des vacanciers rentrent d’un séjour en pays tropical et consultent leur médecin avec des symptômes de type grippal, tels que de la fatigue, des maux de tête, des douleurs articulaires et des poussées de fièvre irrégulières. « Parmi les cas de suspicion de paludisme, la proportion d’échantillons positifs est élevée. Les plasmodies sont présentes dans environ deux tiers de ces échantillons », confirme le Dr Gressner. Le médecin de laboratoire a été agréablement surpris par la capacité du XN-31 à distinguer les différentes souches de plasmodium. « Ce n’est pas ce qui nous a décidés à acheter mais cela nous permet, à nous et à nos microbiologistes, de gagner encore plus de temps en garantissant des processus logistiques clairs au sein du laboratoire. »
Rien n’est laissé au hasard
Bien entendu, tous les cliniciens qui envoient des échantillons ne sont pas des spécialistes des maladies tropicales. Le laboratoire peut donc parfois identifier des cas positifs par hasard. « Si nous découvrons des plasmodies lors d’une formule leucocytaire manuelle, ces échantillons peuvent être immédiatement analysés sur XN-31. Cela nous permet de gagner beaucoup de temps lors de la relecture au microscope. »
Dans le même temps, les assistants techniques du secteur médical qui découvrent des résultats fortuits obtiennent une certaine certitude diagnostique. « On détermine rapidement et avec précision s’il s'agit vraiment de paludisme et de quelle souche pathogène il s’agit. » Les experts s'accordent à dire qu’il faudrait envisager un dépistage systématique du paludisme, en particulier avec la recrudescence des voyages et le risque d’être infecté par un moustique anophèle.
Résumé
- Le laboratoire du Dr Wisplinghoff de Cologne reçoit, surtout après les vacances d'été, de nombreux échantillons avec suspicion de paludisme. C'est dans cette optique que le laboratoire a acheté l'analyseur XN-31.
- XN-31 quantifie et classe les plasmodies en quelques secondes. Cela permet de gagner du temps et d'accélérer le flux de travail.
Source de l'image : Jan Fassbender